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Alors que les températures mondiales continuent d’augmenter, l’année 2025 s’annonce déjà comme une nouvelle année record en matière de chaleur.
D’après les données satellites, les modèles climatiques et les cartes mondiales d’anomalies, voici les régions actuellement les plus touchées par une chaleur extrême :

1. Europe du Sud

Des pays comme l’Espagne, l’Italie et la Grèce subissent des vagues de chaleur prolongées dès le début de l’année 2025, avec des températures de surface dépassant les 45 °C dans plusieurs zones intérieures.

Les conditions de sécheresse se sont aggravées, accentuant le risque d’incendies et affectant l’agriculture.

Événement marquant : une vague de chaleur de 10 jours en Andalousie au mois de mars, avec des anomalies de température atteignant +6 °C au-dessus de la normale.

2. Afrique du Nord et Afrique Centrale

La région du Sahel et ses alentours connaissent des niveaux de chaleur dangereux, avec plusieurs zones enregistrant des anomalies de température supérieures à +3,5 °C par rapport à la moyenne de référence 1991–2020.

La saison sèche est arrivée plus tôt que prévu, et les incendies se sont intensifiés dans les zones de savane.

3. Asie du Sud-Est

La sécheresse liée à El Niño s’intensifie en Thaïlande, au Laos et au Vietnam.

Associée aux effets d’îlots de chaleur urbains, elle provoque dans des grandes villes comme Bangkok et Hanoï des indices de chaleur quotidiens dépassant les 50 °C.

Alerte : une hausse des détections d’incendies (selon VIIRS/NASA FIRMS) a été observée en Birmanie et au Cambodge.

4. Sud-Ouest des États-Unis et Nord du Mexique

Des États comme l’Arizona, le Texas et le nord du Mexique connaissent les premiers pics de chaleur estivale jamais enregistrés, avec des températures atteignant déjà 40 °C en avril.

La demande énergétique a fortement augmenté, et les alertes précoces de saison des feux sont déjà actives.

Aperçu mondial des températures

Selon les analyses de l’ECMWF et de la NASA GISS, la température moyenne de surface mondiale pour le premier trimestre 2025 est de +1,38 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle — soit l’un des débuts d’année les plus chauds jamais enregistrés.

Et maintenant ?

Les projections pour juin à août 2025 indiquent des extrêmes encore plus intenses, en particulier dans l’hémisphère nord.

La surveillance continue des anomalies de température et des alertes de chaleur en temps réel sera essentielle pour comprendre ces évolutions et s’y préparer efficacement.